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Un ERP efficace permet d'atteindre la neutralité carbone

Durée de lecture: 5 Minutes 17.03.2023 Actualités & Tendances

Comment proALPHA aide ses clients à devenir plus durables grâce à des fonctions adaptées à leur ERP.

Dans cet entretien, Michael Finkler, directeur du Business Development chez proALPHA, nous explique pourquoi la durabilité est un sujet particulièrement pertinent pour lui.

Quelle importance accordez-vous à la « durabilité » en relation avec le changement climatique ? Que pensez-vous, dans ce contexte, de la notion de « green coding » ?

Michael Finkler : Quelle question ! Les objectifs fixés en matière de changement climatique ne pourront jamais être atteints sans une durabilité accrue, tant dans le secteur économique que dans le secteur privé. L'exploitation et la destruction irréfléchies de nos ressources et de nos écosystèmes, surtout au détriment des générations futures, ne doivent pas se poursuivre.

En tant que représentant de proALPHA, l'un des principaux fournisseurs de logiciels ERP+, permettez-moi de réfléchir sur notre rôle : par le biais de nos systèmes, nous devons aider nos clients industriels à atteindre leurs objectifs de durabilité tels que la neutralité carbone. ERP signifie Enterprise Resource Planning: la mission de gérer les ressources est, par définition, ancrée dans ce nom. De plus, les systèmes ERP sont le hub central des données et des processus des entreprises et, de façon similaire à un système nerveux, ils pilotent tous les processus pertinents, du développement produit à la production en passant par la chaîne d'approvisionnement.

À l'avenir, les exigences en matière de durabilité et de neutralité climatique devront être reproduites de manière intégrée dans ces processus et données. Or, nous n'en sommes qu'au début dans ce secteur. Je suis moi-même impliqué dans des entretiens avec le ministère allemand de l'Environnement qui vise à dresser un état des lieux et à définir les exigences du côté des fournisseurs de logiciels. Cependant, c'est un travail de pionnier qu'il reste à faire dans ce domaine.

En notre qualité de fournisseur de logiciels, nous avons mandaté un projet de recherche de grande envergure auprès de l'université FIR RWTH d'Aix-la-chapelle. L'objectif de ce projet est de déterminer les exigences envers l'ERP - notamment en ce qui concerne l'établissement de bilans climatiques - les effets de levier potentiels au sein de l'ERP ainsi que l'intégration de systèmes dédiés pour le relevé et le suivi des émissions de carbone.

Notre but doit être de pouvoir fournir des fonctions clés en main à nos clients afin qu'ils puissent répondre à leurs obligations en matière de durabilité, dont certaines sont imposées par la législation.

Le « green coding » ne joue d'ailleurs pas un rôle essentiel dans ce contexte. Il doit toutefois certainement être pris en compte à moyen et à long terme. Mais tout d'abord il est nécessaire de traiter les actions ayant les plus grands effets sur la durabilité. Tous les fournisseurs de logiciels ont encore une longue route devant eux.

Le secteur de la construction mécanique est confronté à de grands défis ! Que ce soient les crises internationales, le changement climatique, le tournant énergétique, la numérisation ou encore les conflits géopolitiques : l'enjeu est de taille dans ce domaine. 

Comment le système ERP peut-il soutenir l'approche de l'économie circulaire ?

Michael Finkler : Il va sans dire que l'économie circulaire représente l'un des facteurs les plus cruciaux lorsqu'il s'agit d'atteindre les objectifs de durabilité des entreprises et, bien entendu, des États aussi. Il doit être clair pour tous que, dans un monde aux ressources limitées, seuls les processus de production orientés sur un véritable recyclage de matériaux pourront être poursuivis sans restrictions. Par conséquent, notre industrie doit se fixer le zéro déchet (« zero waste ») et le zéro émission (« zero emission ») comme objectifs prépondérants de la gestion économique.

Évidemment, les ERP doivent pouvoir mettre en pratique ces mesures dans tous leurs processus et données. Tous les domaines d'une entreprise sont concernés : le développement produit, la chaîne d'approvisionnement, la production, la maintenance, la réparation, la réutilisation et le « re-manufacturing ». Là encore, l'industrie ERP n'en est qu'à ces débuts et doit mettre à disposition des fonctionnalités exhaustives et efficaces dans tous ces domaines ainsi que des API vers des systèmes spécialisés, par exemple pour dresser le bilan carbone individuel. Les domaines de données et les fonctions permettant de reproduire ces exigences seront très complexes et transversaux ; par conséquent, leur mise à disposition nécessitera encore un certain temps.

Comment les systèmes ERP prennent-ils en charge aujourd'hui les différentes approches de la chaîne d'approvisionnement telles que le «single sourcing» et le «multiple sourcing» et comment peuvent-ils aider à former des chaînes d'approvisionnement résilientes ?

michael-finkler-02180_rund Michael Finkler, Directeur du Business Development chez proALPHA

 

 




Monsieur Finkler : Aujourd'hui déjà, les systèmes ERP tels que proALPHA prennent en charge de manière exhaustive ces exigences, sans quoi notre économie ne fonctionnerait pas. Cependant, les crises actuelles nous ont montré que les processus de la chaîne d'approvisionnement, tels qu'ils sont pratiqués actuellement, sont souvent conçus de manière si serrée qu'ils sont vulnérables à tout changement des conditions encadrantes.

Dans notre monde volatil, la résilience doit donc être un objectif stratégique lors de la conception des produits, de la production ainsi que des processus d'approvisionnement et de vente d'une entreprise.
Sur la base des expériences faites, il sera davantage nécessaire d'obtenir une plus grande transparence sur les propres processus de la chaîne d'approvisionnement, voire même sur les entreprises situées en amont, d'intégrer des fonctions d'alerte actives et assistées par des systèmes et, surtout, d'établir des mécanismes de pilotage flexibles et assistés par les systèmes.

Là encore, il est évident que les ERP et, dans certains cas, les systèmes spécialisés de gestion de la chaîne d'approvisionnement doivent être développés davantage. Le développement de la mise en réseau horizontale et numérique des entreprises dans des systèmes de chaîne d'approvisionnement communs sera certainement aussi particulièrement important. Cela permettra également d'augmenter considérablement la transparence et la capacité de pilotage, ainsi que la résilience du système.