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Pas de neutralité climatique sans numérisation

Durée de lecture: 3 Minutes 22.08.2023 Actualités & Tendances

L'ERP est le principal facteur de réussite pour la réduction des émissions de carbone.

Dans cette interview Michael Finkler, directeur du Business Development chez proALPHA explique en quoi l'ERP est le principal facteur de réussite pour la réduction des émissions de carbone.

L'énergie et les émissions doivent prendre une dimension économique dans les processus opérationnels d'une entreprise.

Quelle relation y a-t-il entre la transformation numérique et l'objectif de la neutralité climatique ?
 
Michael Finkler : ils sont très étroitement liés, car la gestion durable du CO2 n'est pas possible sans une numérisation intégrale. C'est pourquoi les applications telles que l'ERP, le MES ou le TMS (Transport Mana-gement System) sont en point de mire. L'ERP, en tant que source unique d'information (ou « single source of truth »), est considéré comme le facteur de réussite le plus important pour déterminer le bilan carbone. Ceci est d'ailleurs également valable pour la mise en œuvre de mesures visant à réduire l'empreinte carbone.

Comment cela se présente-t-il concrètement ?

Michael Finkler : Une entreprise qui souhaite faire un suivi exhaustif de sa neutralité climatique peut par exemple utiliser un logiciel de gestion du CO2, comme celui de notre entreprise du groupe ENIT. Un tel sys-tème utilise les données provenant de l'ERP, du MES et du TMS ainsi que d'autres applications et effectue des analyses initiales complètes des émissions de carbone. L'étape suivante consiste alors à réduire ces émissions dans tous les domaines au moyen de l'ERP.

Dans quels domaines par exemple ?

Michael Finkler : Dans la gestion des stocks, la planification commerciale, le développement de produits, la gestion de la chaîne d'approvisionnement ou encore dans la planification de la production, par exemple. L'avantage est que les entreprises peuvent réduire efficacement leur consommation des ressources. Cela est valable aussi bien pour les processus d'approvisionnement que pour la consommation d'énergie et de papier.

Les données sont donc la condition sine qua non ?

Michael Finkler : En effet, les données sont fondamentales, et pour pouvoir collecter et traiter ces données, la numérisation des entreprises est indispensable. Plus le jumeau numérique de l'entreprise est complet, plus les mesures de réduction du CO2 peuvent être planifiées, mises en œuvre et contrôlées efficacement.

Vous avez déjà mentionné quelques points qui permettent aux entreprises d'agir en faveur de leur neutralité climatique. Les possibilités sont-elles donc épuisées ? 

Michael Finkler : Non, pas du tout. Ces exemples ne sont que la pointe de l'iceberg des mesures permettant de réduire le CO2. Il ne faut cependant pas négliger non plus les produits intermédiaires et le côté distribution et marché des propres produits. Une fois les possibilités internes épuisées, les entreprises de production peuvent encore améliorer leur bilan carbone, par exemple par le biais de la « compensation » via des partenaires. Ceci peut s'effectuer à travers des projets locaux ou internationaux de reboisement, de formation de compost pour ne citer que quelques exemples.

 

michael-finkler-02180_rund Michael Finkler, Directeur du Business Development chez proALPHA 

Peut-on évaluer les produits en fonction de leur neutralité carbone ?

Michael Finkler : Oui, il est possible de les évaluer, et ce de manière très détaillée. Une évaluation est d'ailleurs très judicieuse, car elle permet de faire de la Gestion du CO2 une partie intégrante du logiciel d'entreprise, qu'il s'agisse d'un ERP, d'un MES ou d'un autre.

 


"Une entreprise qui souhaite faire un suivi exhaustif de sa neutralité climatique peut par exemple utiliser un logiciel de gestion du CO2, comme celui de notre entreprise du groupe ENIT."

Michael Finkler, Directeur commercial

 


Comment devrait s'effectuer l'implémentation ? 

Michael Finkler : L'implémentation réussie comporte 4 étapes : comprendre, réduire, compenser et faire connaître l'empreinte carbone. L'ERP, quant à lui, est la base de toutes les analyses et des mesures néces-saires à une gestion globale du CO2. Enfin, l'ERP constitue également le hub central de données et de processus. Ce qui est important à retenir : la neutralité climatique ne peut être atteinte que si cette gestion du carbone est intégrée dans l'ensemble de l'entreprise.